Lignes de crêtes
Je suis une vraie girouette.
Je marche sur des lignes de crête.
Un pas à gauche et je crie.
Un pas à droite et je ris.
Je suis une vraie girouette... au point qu'c'est fatiguant.
Et qu'un jour évident
Je ne s'rais plus le seul
A me lasser de moi.
Enfin, en attendant, il reste des chips!
Car si la vie m'apparait parfois dans son visage nocturne, j'aime et j'en vois quand même les beautés. Le reflet de cette beauté là, je l'exprime cependant rarement.
Peut-être parce que la souffrance touche plus vivement? Non. Pourquoi serait-elle plus vive? Parce que la souffrance est moins volatile? Oui, plutôt. Elle a de l'inertie. Elle est un goudron quand le bonheur est un ruisseau.
Ou tout simplement parce que la joie se vit et n'a pas besoin d'autre support que l'instant.