30 avril 2006
Contenir les maux
Portishead
Cette musique m'appaise
dans mes plus profondes noyades parce qu'elle leur donne un cadre, un
visage, un masque... Tout à coup, je sais le visage de mal-être et je
m'y repose [et je n'avance pas, peut-être, parce que c'est une fuite].
Tout à coup je respire.
Il
y a des jours ou l'on n'est qu'un cri mais aucun espace n'est assez
ample pour l'accueillir. Le cri s'alourdit en soi, jusqu'à
l'étouffement.
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