Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Argile Rouge
16 mars 2006

Epitaphe

Ces mots sont un extrait d'une lettre écrite et non envoyée à une personne avec qui j'ai une (petite) correspondance. Une correspondance que je sens se mourrir.

*

    Je me demande souvent si ça a un sens de faire ce que je fais. J'ai finalement toujours le sentiment de venir frapper à la fenêtre pour faire perdurer un échange ou une relation alors que finalement, c'est sans doute toujours peine perdue. Parce que le jour de trop gris ou je laisse tout partir au vent de toute façon les choses s'envolent.

Peut-être est-ce parce que j'y trouve quelque chose tout de même. Même si un peu volé.
Peut-être parce que sinon y aurait que du silence.

Il lançait des flèchettes de mots sur des silences circulaires.
Il était mauvais aux fléchettes.

Je viens de trouver ma voie: je vais chercher du boulot dans les épitaphes.

Publicité
Commentaires
A
Oh... c'est gentil ça! sourire lumineux
K
Rien ne reste jamais statique. Tu as trop de choses à donner pour que ta solitude s'installe très longtemps. <br /> ;)
A
Tu as sans doute raison Kitty. Mais je ne sais pas si je suis encore prèt à accepter la solitude qui va s'étaler alors en moi.
K
À une période de ma vie où j'étais perdue et passablement désespérée, j'ai lu ceci quelque part :<br /> "Laisse venir à toi ce qui veut venir, laisse partir ce qui veut partir"<br /> Cette phrase m'avait plongée dans la réflexion. Maintenant c'est quelque chose que j'applique. Il ne faut jamais rien forcer dans les relations humaines (sauf professionnelles peut-être). Une amitié qui se délite doit se déliter, rien ne sert de forcer les choses. La difficulté, c'est de savoir accueillir quand l'occasion se présente. Parfois on est si distrait…
Publicité
Archives
Publicité