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Argile Rouge
26 octobre 2006

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(archives d'épargnemantales - vingt octobre deux mille six, minuit vingt-deux) Pourquoi? Je n'arrive pas à savoir exactement. Souvent, je finis par me dire que c'est à cause du tour. Il y a quelque chose d'écoeurant, ou bien d'effroyable, à avoir fait...
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17 octobre 2006

Le Père des Récits (FIN)

Une intuition commençait à prendre forme en mon esprit. En moi s’imposait l’image d’une plage sur laquelle déferlent des vagues. Je voyais la houle s’avancer depuis le large, ample, presque inquiétante, chargée, prête à enfanter ses rouleaux. Ceux ci...
9 octobre 2006

Le Père des Récits (III/IV)

Je m’approchais d’une fenêtre. Le vent tantôt battait les murs extérieurs et tantôt s’écoulait en un long souffle régulier. Comme la fumée des cigarettes qui de brefs instants s’élève en un long filet blanc, régulier, presque voluptueux et qui soudain...
6 octobre 2006

Le Père des Récits (II/IV)

Je rêvais donc lorsque cela arriva. Je cru d’abord à quelque entité sonore échappée par je ne sais quelle brèche de mes espaces oniriques. Ce n’étais pas une voix même si ça en avait l’épaisseur, la présence. Cela trahissait pareillement une existence....
5 octobre 2006

Le Père des Récits

Il soufflait un vent du diable. C’était courant ici parce que le site est excentré de la ville et semble surgi de nul part... et au milieu de nul part. Un nul part sans relief à opposer au vent. J’étais dans un grand bâtiment rond. Une sorte de camembert...
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16 mai 2006

ma

ma,nuitpeaumoitedésir etje me noiede tes doigts qui m'emportentloin des angoissesde ta bouche follequi détient la clé des frissonsd'amour
10 mai 2006

Eveil à la curiosité sexuelle

C'est la première fois que j'en parle. Je ne dirais pas que c'est facile. Je sais que je m'accorde encore à présent que j'écris ces mots la possibilité de ne pas les poster. Mais j'aspire à n'avoir plus rien de non dit dans ma vie, à ouvrir grand mes...
9 mai 2006

Trait-d'unions

Il y a des jours o`u je comprends le passage à l'acte. Lorsque les mots, la parole, le langage, le silence, le geste... lorsque tout est vain pour crever l'étouffement qui reste au fond de soi, épais, insupportable, seuls des actes qui brisent le sens,...
9 mai 2006

Vertige

Je voudrais marcherSur l'éboulis de mes joursEt que tout glisse et me heurteQue je me sente vivreEt que je meurs dans cetteChutteParce que la vie m'estparfoisINSUPPORTABLE
2 mai 2006

La fin des choses

Tu savais que tu étais comme le papillon,Comme la phalène, toujours attiré par la lumièreJusqu'à te brûler les ailes. Comment n'as-tu pu voirAvant aujourd'huiQu'alors comme au papillon,Le temps allait balayer la poussière de tes ailes. Et avec elle l'en...
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